Pourquoi (re)penser son partage de connaissances ?
Combien de fois t’arrive-t-il de :
- Répondre à la question d’un·e collègue ?
- Informer un département sur une procédure ?
- Animer une formation ?
- Vulgariser un concept difficile ?
- Expliquer à un enfant pourquoi il fait noir la nuit ?
Dans la société actuelle, le savoir est disponible 24/7. Pourtant, nous sommes tou·te·s amené·e·s à développer les compétences des personnes autour de nous : accompagner un·e nouveau·elle employé·e, former à de nouvelles procédures, soutenir la prise en main d’un nouvel outil. Peu importe ce que tu fais dans ton travail ou ta vie, tu formes probablement d’autres personnes. Notre vie professionnelle et privée est synonyme de partage de connaissances.
“Partager” c’est “donner une partie”, mais laquelle donnes-tu lorsque tu partages tes connaissances ? Pour permettre à ton interlocuteur·rice d’apprendre, quelle partie choisis-tu habituellement de lui partager ? Trop souvent, ce partage de connaissances accorde une importance prépondérante aux contenus, aux savoirs, sans prendre en compte l’autre, ses besoins, ses pré-requis ou son usage de ce nouveau savoir. En réalité, il est difficile de transformer une personne et de la faire évoluer en se focalisant uniquement sur le “quoi”. Il est nécessaire aussi de travailler sur le “comment”.
Ce “comment” est la clé d’un apprentissage de qualité. L’une des meilleures façons d’ancrer ses apprentissages est la mise en pratique.
Repenser le partage de connaissances te permettra d’avoir plus d’impact, de susciter la curiosité et le désir d’apprendre de ton public. Tout le monde y gagne : tu es plus efficace et ton public est plus motivé.